Tradition et techniques de tissage remontent à des millénaires.
Les méthodes locales ont très peu changé depuis l’Antiquité et reste un art nourri de rituels et de légendes, dont la transmission orale a traversé les âges sans jamais s’écrire.
Dans les plus illustres histoires de tapis, nous retrouvons ceux de la tribu de Nemencha ou bien également ceux en laine épaisse issus de la région montagneuse du Djebel Amour qui ont forgé une tradition et un savoir-faire de qualité.
L’artisanat algérien s’est exporté de tout temps mais les méthodes d’industrialisation nées dès le début du XIXème siècle, ont bousculé les méthodes locales traditionnelles.
Face à la culture de la standardisation, mais aussi à la concurrence des pays voisins exportant leur propre savoir-faire en matière de tapis, les tapis algériens se recentrent progressivement sur l’économie locale ou bien deviennent le privilège de quelques connaisseurs.
De nos jours, le marché du tapis est principalement composé des tapis persans venant d’Iran, ou bien du Maroc avec des tapis fabriqués dans les montagnes du Moyen-Atlas puis exportés dans le monde entier à partir de Marrakech et de Tanger.
Pour faire face à cette concurrence, mais également mieux protéger l’héritage de l’artisanat algérien et son savoir-faire unique en matière de tissage, la technique de l’estampillage se développe progressivement en Algérie.
Cependant, il reste un long chemin à parcourir avant d’espérer pouvoir bénéficier d’une reconnaissance internationale, et cette part du patrimoine culturel algérien est aujourd’hui menacée de disparaître si les nouvelles générations ne perpétuent pas les techniques et l’art tisserand local.
D’où la raison d’être du projet Authentica : égayer vos intérieurs, maison ou appartement, en respectant la planète et en valorisant l’artisanat algérien et le travail des communautés régionales, en particulier des femmes artisanes.
